À l'occasion de la sortie de son nouveau roman, La Couleur de l'Âme des Anges, Sophie Audouin Mamikonian nous a accordé une interview exclusive sur les origines de sa toute nouvelle série, qui fait déjà l'évènement ! Découvrez donc l'envers de La Couleur et rendez-vous le 7 janvier à la librairie du Divan pour une première retentissante ! Et l'équipe de Génération Taraddicts ayant pu lire le livre en avant-première, nous nous devons de vous dire qu'il est exceptionnel !

Génération Taraddicts : Plus qu’un mois et La Couleur de l’Âme des Anges sort en librairie… As-tu le trac ?
Sophie Audouin-Mamikonian : Je suis morte de trac, de trouille, de stress, argh.
Gen T : Avec Tara, tu réinventes la magie, dans Indiana Teller, c’est le mythe du loup-garou et du voyage dans le temps que tu explores… Dans la Couleur, ce sont les Anges les héros… d’où t’es venu cette idée ?
Sophie A-M : J’étais à Bruges, en 2002, je regardais une exposition sur l’influence de Jan Van Eyck mon peintre préféré lorsque soudain j’ai vu un tableau de Jean Fouquet, prêté par le musée d’Anvers, La Madone à l’enfant. Et derrière il y avait des anges bleus et des anges rouges en plastique. Pour un peintre du quinzième siècle, c’était super fort ! J’ai adoré le tableau et soudain, j’ai su ce qu’étaient les anges et surtout ce qu’ils nous faisaient, à nous, les humains…
Gen T : Qu’est-ce qui t’a poussé à te pencher sur le mythe des Anges ?
Sophie A-M : Vraiment, ce tableau. Rien à voir avec une quelconque idée mystique de passer un message. Juste un ressenti, une impression. Je ne suis qu’une conteuse, pas un prophète !
Gen T : La Couleur est une série courte… d’où t’es venue l’idée de créer une duologie ?
Sophie A-M : Le premier il rencontre les Anges. Le second, il rencontre ce qu’il y a au dessus…
Gen T : Les fans de Tara Duncan l’auront remarqué, mais le héros de la Couleur, Jérémy, porte le même nom qu’un des personnages récurrents de Tara… Coïncidence ou pas ? Comment est né ce personnage ?
Sophie A-M : Lol aucune idée, je crois que j’aime bien ce prénom, c’est tout. Il est à la fois français et américain, j’aime tout ce qui est international et qui nous sort de notre fameuse « exception française. »
Gen T : Les Taraddicts sont habitués à ton incroyable humour, même si le sujet est un peu dramatique, sera-t-il à nouveau au rendez-vous ?
Sophie A-M : Oh là là oui ! Je suis incapable de travailler sans faire de l’humour. Donc Jeremy, le pauvre, va se retrouver dans des situations où le lecteur ne pourra s’empêcher de rire. Mais effectivement, ce sera moins le thème central du livre que dans Tara ou Indiana…
Gen T : La Couleur a été un roman à la gestation très longue et tumultueuse, comment as-tu réussi à te replonger dedans après toutes ces années ?
Sophie A-M : Ça c’est une des choses les plus étranges à propos de mon cerveau. Il m’arrive d’oublier où je me trouve ou quel jour nous sommes, ou de manger ou de dormir, en revanche, une idée, un concept, je ne l’oublie jamais. Donc, lorsque je me replonge dedans, c’est comme si c’était hier. Ok, je l’accorde, mon cerveau est indéniablement super bizarre !
Gen T : Tara est destinée à un public enfant et adolescent, Indiana aux adolescents, et La Couleur aux jeunes adultes… As-tu eu du mal à adapter ton style d’écriture, surtout cette année, où tu en écris trois !
Sophie A-M : Lol non, j’ai écrit quarante livres, pièces, chansons, scénarios différents. Je n’ai pas trop de mal à passer d’un style à l’autre, au contraire j’ai adoré écrire la Couleur parce que pour une fois, je pouvais mettre des scènes sensuelles qui correspondent bien à mon tempérament de séductrice !
Gen T : Merci de nous avoir accordé ces quelques instants de ton temps précieux pour répondre à nos questions.
Sophie A-M : Je t’en prie, c’est toujours un plaisir ! Plein de bises à toute l’équipe !